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DE LA TABLE DE CLAUDE 337 « puis ladicte maison bastie, audict Besson, joignant a son « tenement, estimez xxxv '. « Somme nc ix1, xxm% surquoy il doit une pension « de xxxi1, xn s , vid, pension annuelle dueu a Claude « Besson et ses héritiers surtout le tenement dessus dict. « reste LX ', xv s . » En quittant la maison des Villars, Gribaud vint loger dans celle appartenant aux héritiers Chappard, située à l'entrée de la rue de la Platière (4), alors dénommée Grande Charrière tendant de l'Herberie ou de la Boucherie à la croix de la Platière ou à la porte de la Lanterne. A son commerce de draperie il ajouta celui d'hôtelier, en prenant la suite de la veuve Chappard, qui tenait dans sa maison une hôtellerie pendant la durée des grandes foires, lesquelles, par leur importance, attiraient alors beaucoup d'étrangers à Lyon. Nous trouvons au CC. 34, nommée datant de 1517-18, au folio 85 : « Depuis la maison des hoirs Guil- « laume Lambert, faisant le coing de la Grande Rue, jusques « a la Platière », et au fol. 86, v. : « Les hoirs feu Loys « Chapard, tiennent une maison aulte, moyenne et basse, « en ladicte rue, de couste dudict soir, joignant a la maison « dudict Devron de vent, et la maison des hoirs Guillaume « Joguet, devers bise, estime valloir par a n . . . . vixx , 1 . » « Inquilens — La vefve de Chapard tient hostellerie en « foyre, estime pour ce, pour son meuble et pratique LX '. » Au verso du fol. 33 du cinquième cahier du CC. 39, nommée dressée en 1528-29, on trouve : (4) La maison Chappard, représentée aujourd'hui par la partie méri- dionale du n° 30 de la rue Lanterne, était alors la troisième à main gauche, en entrant dans la rue de la Platière, du côté du midi par la rue de la Triperie.