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DE LA TABLE DE CLAUDE 33 I
Picard, dit Gribaud, ainsi écrit dans une nommée, ou plutôt
un répertoire ne contenant, groupés par quartiers, que les
noms et le montant de la taxe des imposés (CC. 282,
fol. 211, v.) : « Roland Picard, dit Gribaud a VIII5
IIIP. »
Suivant la coutume encore en usage à cette époque
parmi les marchands étrangers qui venaient s'établir à Lyon,
Roland Picard abandonna probablement son nom de famille
pour ne conserver que son cognomen de Gribaud, sous
lequel nous le trouvons inscrit dans tous les actes que nous
reproduisons plus loin.
D'après la nommée dressée en 1515-16, Antoine
Chapuis, fils de Jean, possédait encore à cette date la vigne
de Saint-Sebastien (CC. 20, fol. 58) :
« Antoine Chapuis, estudiant, tient une maison aulte,
« moyenne et basse, en ladicte rue (Mercière), du couste
« de matin, faisant le coing de la ruelle tirant a la Gre-
« necte, joignant a la maison Anthoyne Faurichon, devers
« le vent, par dernier a la maison Thomas Donjehan et
« Claude Misery, devers matin, estime par an C1
« pour ce IIIIC1. »
« Plus tient a Sainct Sebastien une vigne contenant
« environ xx fosserees xxx 1. »
Ces deux articles sont biffés par un trait de plume et,
sur la marge du dernier, on lit : « Tient Jehan de Paris »,
ce qui indique une mutation.
On trouve au fol. 232 du CC. 21, le résultat de cette
mutation :
« Jehan Perreal, dit de Paris, tient une maison aulte3