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                    SUR HENRI HIGNARD                    247

science. Le maître se donna avec ardeur à cette tâche, qui
lui rendait quelque chose de son professorat d'autrefois, en
le mettant en contact avec de véritables élèves. Il s'y atta-
 cha, et quand la chaire de littérature ancienne fut divisée
entre deux titulaires, au moment des grands développe-
ments pris par notre Faculté des lettres, entre les années
1S74 et 1879, il opta pour la chaire de littérature latine,
pour ne pas abandonner son cours de philologie.




                             V

       SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE. —      ACADÉMIE DE LYON

                    ET TRAVAUX DIVERS



   Ces multiples travaux, auxquels venaient s'ajouter trois
fois par an les fatigues des examens, n'épuisaient pas l'acti-
vité de M. Hignard. Il en donnait, depuis de longues années,
une large part à la Société littéraire et à l'Académie des
sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Il avait fait partie
dès 1844 de la Société littéraire, dont il fut deux fois le
président. Il y avait fait de nombreuses lectures. En 184e,
c'est elle qui avait eu la primeur d'un intéressant travail
sur saint Jean Chrysostorne, l'Introduction à VHomclie sur
la disgrâce. d'Eulrope, publiée par le jeune professeur pour
l'usage des classes. Il y lut également, en 1853, celle de
son Recueil de morceaux choisis de Massillon, et plus tard
plusieurs de ses études mythologiques. Parmi les'travaux
qu'il écrivit spécialement pour la Société littéraire et dont
beaucoup sont malheureusement inédits, nous remarquons