Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
                       LA    VIE   ET   LES
174                                            Å’UVRES

   6. — Un lion conduit par la Noblesse.
   Ces tableaux ont tous disparu.
  Description par le P.     MÉNESTRIER,       comme ci-dessus, p. 43 ; Basilka
Lugdunensis.

  7. — Esquisse des peintures du grand escalier de VHôtel de
Ville de Lyon.
   Document n° IX. Le numéro 3 de la Notice du musée de Lyon en 1S17
et en 1820. La commission des musées de Lyon constatait avec regret,
dans sa séance du 25 novembre 1861, que cette esquisse n'avait pas été
retrouvée. Nous ne l'avons jamais vue et nous ne savons ce qu'elle est
devenue.


   8. — Peintures du grand escalier de VHôtel de Ville de Lyon,
à l'huile contre toutes les parois. Vaisseau de u m , 7 0 de
largeur sur 13 mètres de longueur.
   Le peintre s'est donné pour programme la représentation de l'incendie
de la ville de Lyon sous Néron, événement que Sénèque a caractérisé
par cette phrase : Una nox interfuit inler urbem maximum et nutlam. Il
a cherché à exprimer que cette ville, sujette comme toute chose
humaine à des désastres, a su constamment s'en relever avec persévé-
rance. Entre les deux fenêtres sur la cour se trouvait comme point
initial du sinistre la foudre et les trois Parques (cette partie de la pein-
ture n'existe plus). L'incendie est représenté contre la paroi à gauche
en entrant, on y voit, les Furies avec les tisons allumés; le désespoir
des habitants; le Rhône et la Saône effrayés du désastre; le temple de
Rome et d'Auguste qui s'enflamme; Minerve cherche à le garantir en
mettant les Furies en fuite pendant que Mercure presse sur une nue
pour en faire jaillir les eaux qui peuvent éteindre l'incendie; Vénus,
accompagnée de ses pigeons et des amours, reste comme interdite à la
vue du désastre. Contre la paroi opposée, les marchands, des paysans
et des étrangers venant à Lyon le lendemain, n'y trouvent plus que des
ruines.
  La grande voûte à canne résume le drame. Au centre, l'Amour
supplie Jupiter et Junon d'arrêter la violence du feu qui consume le