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DE THOMAS BLANCHET T 59 grand escalier et le réfectoire, se trouva la dernière mise en train en 1679. Blanchet fut alors chargé de la partie décorative, dont l'ensemble architectural était déterminé déjà par les plans de la Valfenière, ainsi que les nouveaux aménagements de l'église. Celle-ci ne se composait alors que d'une seule nef pré- cédée d'un porche avec clocher; le chœur des religieuses était en tribune au-dessus des premières travées en partant de l'entrée; aussi de la Valfenière et Blanchet combinèrent le grand escalier de manière à ce que, d'un palier de la rampe, on pût arriver à cette tribune à l'aide d'un passage jeté par une voûte sur la cour qui sépare l'église du monas- tère. Ces dispositions ont été détruites dès le dix-huitième siècle, et la porte ménagée sur le grand escalier a été murée. On procéda à un remaniement complet de l'abside de l'église, laquelle, moins élevée que la nef, se trouvait placée alors à peu près à l'endroit où commence actuellement le sanctuaire; au-dessus de l'arcade qui ouvrait cette abside sur la nef, se trouvaient avant ces travaux une rosace et deux fenêtres. Blanchet décora cette abside nouvelle à la moderne, suivant un parti qui se composait de pilastres ioniques, en stuc et en marbre de couleur, couronnés par un entablement à ressauts au-dessus duquel étaient de petits anges alternés avec des vases ou cassolettes. Six consoles supportaient six grandes figures de cinq pieds six pouces de hauteur représentant savoir : les deux plus près de l'autel, des anges tenant des chandeliers, et les quatre autres, les Vérins cardinales. Les pilastres laissaient entre eux cinq encadrements, dont quatre reçurent des tableaux représentant des événements de la vie de saint Pierre, et, au milieu, un plus grand destiné à un tableau ayant pour