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      LA VIE ET LES Å’UVRES DE THOMAS BLANCHET                   157

   Entre temps, il poursuivait ses démarches pour régler sa
position d'académicien; d'abord on communiqua à l'Aca-
démie, le 11 juillet 1676, ses remerciements de l'avoir reçu
non seulement à ce titre, mais encore comme professeur,
et sa demande de la mesure que devait avoir son tableau
de réception ; puis on décida le 24 de la lui envoyer. Ce fut
seulement le 27 septembre 1681 que l'on put annoncer
l'arrivée de ce tribut; c'était : Minerve apparaissant à
Cadmus, après que celui-ci a défait le dragon, pour lui ordonner
ce qu'il doit faire ( i ) .
    En 1682, Blanchet se rendit à Paris, et, le 27 février,
l'Académie, délibérant sur ce qu'il habitait Lyon et avait
déposé son tableau, mais n'avait pas encore pris séance,
« en considération du soin qu'il voulait prendre de l'esta-
« blissement d'une école académique en la ville de Lyon »,
lui assigna le lendemain 28, jour où il assista à la séance et
prêta le serment d'usage.
    Le 29 avril suivant, étant encore à Paris, il était parrain,
en l'église de Saint-Sauveur, de Félix-Thomas, fils de
Gabriel Blanchard, avec le titre de « peintre ordinaire du
Roy et professeur à l'Académie royale de peinture et de
sculpture (2). »

   Déjà, en 1870 et en 1876, nous annoncions, dans notre
biographie Les de Roy ers de la Valfenière, à propos de l'his-
toire et de la description du monastère royal des dames de
Saint-Pierre, à Lyon, et dans nos Recherches sur la vie et les
ouvrages de quelques artistes, à propos du réfectoire du même


   (1) Voir le n° 15 du Catalogue des œuvres de Blanchet pour la des-
cription.
   (2) JAL, p. 223.