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MOREL DE VOLEINE 309 feuillet comporte plusieurs blasons, finement dessinés et enluminés, et accompagnés d'une notice généalogique. A ce travail se joignent : SEIGNEURIES ET FIEFS DES PRO- VINCES DE LYONNAIS, FOREZ ET BEAUJOLAIS, manuscrit in-4 0 , orné de blasons, en couleurs, et enrichi de notes ; et les volumineux DOSSIERS OÙ se retrouvent, classées avec ordre, d'innombrables recherches sur les familles de la région. Ces précieux documents, dont il a tiré parti avec tant de discernement, lui permettaient aussi d'être prodigue pour les érudits et d'éviter, à ceux qui venaient puiser à ces sources abondantes et pures, de longues et pénibles recher- ches. Dès sa jeunesse, il aima les livres, mais particulièrement ceux relatifs au Lyonnais, et fut en relations constantes avec les Cailhava, les Coste, les Yemeniz, les Chaponnay, les Baudrier, etc. Il passa cinquante ans de sa vie à former une des plus curieuses bibliothèques particulières de la province, fouillant les cases des bouquinistes ou des étalagistes, et scrutant les catalogues des libraires. Il avait de longues conférences avec Bruyère, son relieur et son ami, pour arriver à accommoder ses chers livres, suivant les règles de l'art, et à réparer les fatales injures du temps ; ce n'était pas, sans une certaine humiliation patriotique, qu'il se résignait à confier les sujets hors ligne aux artistes de la capitale. On y remarque les œuvres de Chappuzeau, • de Paradin, de Ménestrier, delà Mure; les Vraispourtraits de de Bèze, Y Institution de la religion chrétienne de Calvin, les Chevilles et le Villebrequin de Me Adam, le Microcosme de de Sève, le Caquire de M. de Combles, les Chansons de Laborde, etc. La partie la plus curieuse comprend une grande quantité de plaquettes, une collection de gravures, de portraits, de