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SA VIE ET SES ŒUVRES 213 à l'exemple de Paris, Versailles et ks Provinces de Dugas de Bois-Saint-Just, et extrait de papiers conservés dans la famille. L'auteur, sans doute, n'a point négligé, en cette circonstance comme en beaucoup d'autres, de faire quelques emprunts aux curieux mais indiscrets Mémoires de Monsieur Michon, ancien échevin de Lyon, qu'un sentiment de délicate réserve n'a pas encore permis de publier. La Revue Lyonnaise, dirigée par M. F. Collet a publié de 1883 à 1885 un complément de la PETITE CHRONIQUE. Les armes de la ville de Lyon (3) ont eu à subir de nombreuses variations, et les fluctuations de la politique ne les ont point épargnées. Les rois lui concédèrent le droit d'orner leur chef de trois fleurs de lys ; Napoléon les remplaça par ses trois abeilles ; Car il eût volontiers écrit sur son chapeau C'est moi qui suis Guillot, berger de ce troupeau, disait le spirituel roi Louis XVIII, en contemplant les innombrables N , répandues sur les monuments de la capitale ; les d'Orléans et la Révolution de 1830 y appor- tèrent trois étoiles. Cette question héraldique suscita une polémique entre Martin Daussigny, Monfalcon, Charvet et Morel de Voleine, qui publia plusieurs articles sur les ARMOIRIES DE LA VILLE DE LYON. L'histoire et la généalogie des anciennes familles lyon- naises ont été l'objet de nombreuses et fructueuses recher- ches. On en trouvera le détail dans la bibliographie. Mais (3) De gueules, au lion d'argent, portant dans sa dextre un glaive de même (cette dernière pièce ajoutée en souvenir du siège soutenu en 1793), au chef cousu de France, c'est-à -dire au chef d'azur chargé de troisfleursde lys d'or. N«4. — Avril :8j4. 1$