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                   SA VIE ET SES Å’UVRES                    I99

les bustes, en marbre blanc, de François et de sa femme,
œuvre du sculpteur lyonnais, Perrache. Sa bibliothèque
conservée à Cogny renferme un grand nombre de romans
 du xvmc siècle, ornés de gravures et fort recherchés par les
amateurs. Il eut plusieurs enfants, entre autres :
    Claude-Louis Morel de Rambion, avocat aux parlements
de Dijon, 1779, et de Paris, 1781, prit part aux assemblées
de la noblesse en 1789 ; il fut nommé successivement juge
suppléant au Tribunal civil de Lyon, en 1800 ; membre
du Conseil municipal, 1804-1830; administrateur des
Hospices, 1806-1812 ; conseiller à la Cour d'appel 1811,
et mourut sans avoir été marié, en 1830.
   Louis-Etienne Morel d'Oizy, officier d'artillerie, 1780-
 1792.
   François Morel de Lucardière, servit dans les gardes du
corps jusqu'à la Révolution, puis dans l'artillerie et fut tué
en Italie, le 26 brumaire an V.
   La filiation fut continuée par Claude-Hélène Morel de
Voleine, né en 1768. Il embrassa fort jeune l'état ecclésias-
tique, fut pourvu d'une prébende et reçu chanoine du
chapitre noble d'Ainay, en 1781. Mais il abandonna ses
privilèges, avant d'être engagé dans les ordres et, après le
siège de Lyon, trouva un refuge dans le neuvième régi-
ment de dragons, où il servit jusqu'en 1796. Rentré dans
sa ville natale, il y occupa diverses fonctions, celle de recen.
seur des contributions, en 1815 ; de chef de bureau, en
1826; d'archiviste, en 1824. Dans les archives municipales,
il rétablit Tordre troublé par les orages politiques, fit
rentrer les documents épars ou détournés, et les enrichit
de la précieuse collection formée par M. l'abbé Sudan, son
prédécesseur. Bon, modeste, d'un commerce sûr et facile,
il joignait, à ces qualités, une gaîté piquante et originale,