Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
90               ARCHÉOLOGIE MÉDICALE

géologiques, que les Romains aient cherché d'autres sources
que celles qu'ils voyaient sourdre au dehors, et qu'ils aient
élevé l'eau thermale au moyen de machines, ni qu'ils aient
construit d'établissements sur les sources mêmes ; ils me-
naient les eaux par des conduits de brique, de ciment, de
plomb, dans des édifices toujours placés plus ou moins loin
en contre-bas de sources (Chap. iv. Diverses méthodes sui-
vies par les Romains pour la recherche et Vaménagement des
sources minérales).
   Quant aux établissements eux-mêmes, ce qu'il en est
resté, permet de se rendre compte de la structure des con-
duits, des piscines, des étuves sèches ou humides {Chap. ni.
Des étuves naturelles ou artificielles. Etuves thermales. Détails
historiques sur quelques-unes d'entre elles). A ce sujet, Aix-en-
Savoie, Plombières, dans les Vosges, ont fourni au Dr Mol-
lière tous les renseignements nécessaires à l'exécution d'un
dessin des mieux réussis. Des restes d'hypocauste se retrou-
vent même près des sources minérales froides, ce qui indique
qu'on les faisait chauffer pour les transformer artificielle-
ment en eaux thermales.
   Les fouilles n'ont pas mis au jour seulement des pierres
et des étuves; mais encore des débris de colonne, des
morceaux de bronze, des plaques de marbre, des fragments
de sculpture, sur une étendue parfois si considérable, que
l'auteur devait être porté à reconstituer par la pensée un
des vastes édifices de Nîmes, d'Aix ou de Plombières, dont
le confortable et le luxe feraient pâlir nos créations les plus
somptueuses en ce genre (Chap. v. Idée d'un établissement
thermal du Ier au ve siècle). Mais ce rêve l'entraînant hors
de son sujet, il n'y a fait qu'une légère allusion. Pourtant
si les travaux d'archéologie doivent présenter une conclu-
sion pratique, n'est-il pas à souhaiter qu'on voie un