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i6                     LES SAVANTS LYONNAIS

   Notre petit pamphlet bénédictin aura donc servi, deux
siècles après sa composition, à un commencement de réha-
bilitation ; à coup sûr cet effet n'avait été ni désiré ni prévu
de celui qui a glissé dans les collections manuscrites que
nous avons dépouillées la mordante satire dont elle sort.
Après ces réflexions, toute médisance réduite à néant, il ne
reste plus- qu'à goûter l'esprit de la pièce, dont la qualité
n'est pas trop inférieure.




            LETTRE AU R. P. MÉNESTRIER JÉSUITE



Sur son Sermon du mauvais, riche, où il prouve par l'exemple
  de la femme forte dont le St-Esprit loue la magnificence que
  ce riche n'a point été criminel devant Dieu, ni pour sa bonne
  chère, ni pour le luxe de ses habits, mais seulement pour sa
  dureté envers les pauvres.

   « Je ne saurais trop vous remercier, mon Révérend Père,
de m'avoir tiré d'un grand embarras sur le sujet de la bonne
chère etla magnificence deshabits; je n'avais entendu jusqu'ici
que des gens chagrins qui m'en avaient fait un grand scrupule
et j'étais presque accablé sous le poids des citations qu'ils
m'alléguaient de St Paul, de Tertullien, de St Chrysostome
et de mille autres docteurs de l'Église qui condamnent ces
choses à ce qu'ils disent comme des excès qui ne sont pas


la naissance de Monseigneur le duc de Bretagne, premier fils de Monseigneur
le duc de Bourgogne, Paris 1704, in-4 0 .
   Pièce signée : C. F. M.