Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
538                         BIBLIOGRAPHIE

si bien qu'aujourd'hui encore, on ignore ce qu'il devint, après la mort
du connétable.
  Confisquée, à ce moment, la seigneurie de Lalière fut attribuée à la
sœur du coupable, Jacqueline de Vitri, qui l'apporta dans la famille de
Chaugy, de laquelle ce fief passa successivement aux familles d'Isser-
pens, delà Guiche et de Chateaumorand.
    C'est ainsi que la majeure partie des documents qui subsistent sur
Lalière, ont été retrouvés par M. l'abbé Reure dans les archives de
Chateaumorand. Et parmi ces documents il en est plusieurs qui con-
cernent des localités de l'ancienne province du Lyonnais. Ainsi en est-il
notamment de l'ancienne seigneurie du Bois-d'Oingt, qui, des Thoire-
Villars, passa à Isabeau d'Harcourt, veuve du dernier représentant de
cette illustre famille et de cette dernière à la maison de Bourbon, qui en
fit don aux Vitri, seigneurs de Lalière.
   On voit, par ce simple résumé, l'intérêt que renferme cette histoire
des anciens seigneurs de Lalière. Ajoutons que cette histoire est suivie
de la reproduction de douze pièces inédites, qui lui donnent encore plus
d'importance, et nous font comprendre toute l'étendue des recherches
auxquelles a dû se livrer l'auteur pour reconstituer les annales de cet
ancien fief.
   D'après un ancien plan, reproduit par l'auteur, Lalière était, au
moyen âge, un château fort, muni de sept tours cylindriques, qui
devaient lui donner, au loin, un aspect fort important. Mais, dtpuis de
longues années, toute la partie septentrionale de l'antique manoir a
été détruite, de sorte qu'il ne subsiste plus, du côté de l'ouest, qu'un
vaste corps de logis flanqué d'une grosse tour d'angle, et cette construc-
tion, qui remonte apparemment au XVe siècle, n'est plus aujourd'hui
qu'une simple ferme.


                                                   Ant. V.