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ET LES BÉNÉDICTINS 445 (mots omis) ; cela me met de mauvaise humeur qu'une affaire si peu de conséquence que celle-là empêche d'autres plus considérables de réussir. « J'ai trouvé encore un fragment de la vie de notre saint Barnard écrite en rhythmes, pour la vie entière je ne sais plus où la trouver ni où la chercher; car monsieur Chorier qui a vu Romans et tout ce qu'il y a dans le Dauphiné m'a dit qu'elle n'y était pas. Elle était à ce qu'il croit à la bibliothèque de la Grande Chartreuse; mais elle a été brûlée et de toute cette vaste maison il n'est resté que l'église et une chapelle appelée du Cimetière sur laquelle sont les archives. « Pour la copie des homélies de saint Pacian de Pœni- tentia, il sera difficile de vous l'envoyer, car comme je vous ai dit, les RR. Pères Chartreux de Portes ont ordre de ne prêter pas de manuscrit sans la permission de leur Révé- rendissime et c'est une affaire de l'obtenir. Il ne vous coû- tera pas tant d'avoir de moi tout ce qui dépendra de moi étant à votre cher collègue Dom Germain et à vous ex toto corde meo ad vivendum et ad commoriendum. « Mon Révérend Père, votre, etc. » L'hiver ramenait donc notre religieux dans sa cellule et comme il l'annonce à son confrère et ami parisien, il en profitait pour mettre au net et en ordre les copies qu'il rap- portait de ses multiples excursions. Dans cette occasion et d'après ses aveux, on a vu si elles étaient considérables, inté- ressantes et variées ; de Cluny et de Grenoble, des abbayes de la Chassagne et de Saint-Rambert-de-Joux, de la Chartreuse des Portes au monastère des Bénédictines de Saint-Pierre et à Savigny, des Minimes de Lyon aux Clarisses de Mont- brison et aux religieuses de Ligneux-les-Boen, la Bresse, le