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              A LYON AU XVII e ET AU XVIII e SIECLE          421

« passé. Pour retenir des appartemens, il faut écrira à l'adresse
< ci-dessus.
<
  « A COMMUNE-AFFRANCHIE »
  xvme siècle (44).
  (H. 98 mill., L. 135 mill.)



   Il nous reste à parler des imprimeurs de livres et des
libraires. Les uns et les autres étaient, aux termes des
édits relatifs à l'exercice de l'imprimerie, soumis à
l'obligation de ne produire aucun livre qui ne portât,
sur la première feuille, le nom et le domicile de celui
qui avait la responsabilité de l'édition. L'imprimerie et
la librairie étaient des métiers étroitement surveillés.
   Presque tous les imprimeurs et les libraires ont adopté
une marque avec ou sans devise, de même qu'ils ont
mis une enseigne à leur atelier ou à leur boutique. La
suite de ces marques depuis la fin du xve siècle est
curieuse à plus d'un titre. Nous n'aurions pas à nous y
arrêter, si plusieurs de ces marques, tirées sur des feuil-
lets séparés, n'étaient devenues des cartes d'adresse ou des
étiquettes. Elles servaient surtout d'étiquettes destinées à
être collées sur les ballots de livres expédiés par les impri-
meurs ou les libraires. Elles étaient un des moyens de
contrôle du transport des livres. Nous en avons vu
une trentaine ; nous faisons mention ci-après de quel-
ques-unes de ces étiquettes.

  La Vérité et le Temps de chaque côté d'un cartouche avec
la fleur de lis florentine. Marque de Jacques Giunti, adoptée par



 (44) M»' Giraui.