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ET LES BÉNÉDICTINS 387 flatter, c'est que prenant si à coeur l'honneur de la religion qui est engagé dans cette entreprise, il aura aussi quelque douleur de le voir si injustement attaqué en nos personnes, pour lesquelles nous le supplions d'intercéder auprès du très R. P. supérieur à ce qu'il ait la bonté de faire taire de méchantes langues ex nostris qui nous mettent mal auprès de Monseigneur de Paris et qui publient de pures calomnies ; à ce qu'il veuille aller voir ledit seigneur pour le dissuader de tous ces faux bruits et l'assurer que nos dispositions ne sont pas telles qu'on lui rapporte envers sa personne et que si jamais il a la bonté de nous faire ^appeler, il trouvera des personnes vouées à son service. Je sais les bonnes inclina- tions du très R. P. supérieur à notre égard; mais un puis- sant avocat comme lui ne nous nuira pas, s'il veut bien s'employer pour de pauvres exilés; je vous supplie de lui présenter mes très humbles respects. « Dom François (14) a toujours bon courage et il faut qu'il l'ait plus que bon pour avoir souffert outre la disgrâce commune avec la mienne les dernières indignités : mais Dieu est juste et dans cette vue je n'en dois pas dire davan- tage; j'aime mieux crier justice au ciel que de la demander aux hommes; comme donc il a le cœur bon il ne cesse pas de (Treize lignes manquent au commencement de la 3* page déchirée.') « Si le P. Delfau ne vous envoie rien, il n'en travaille pas moins pour cela. Son travail étant détaché du vôtre, il importe peu que vous ayez ce qu'il fait ou que vous ne l'ayez pas; je n'ai pas laissé de lui écrire comme Votre (14) Dora François Delfau.