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              A LYON AU XVIIe ET AU XVIIIe SIÈCLE                 549

«   qu'on avoit vus jusqu'à présent, imitent les plus belles étoffes de
«   la Grande fabrique et sont nues de toutes les couleurs. La nou-
«   veauté des fonds, la richesse et l'élégance des desseins, tout con-
«   court à leur donner le degré de supériorité le plus marqué. L'usage
«   que des personnes de la première distinction viennent d'en faire
«   dans les appartemens magnifiques est une nouvelle preuve de leur
«   mérite, et il est à peine possible d'imaginer une tapisserie plus
«   noble et plus galante. »

  Les « ingénieurs du Roi » pour les instruments de
précision avaient aussi, au xvne et au xvme siècle, leurs
cartes. Très simples à Lyon, elles étaient fort enjolivées
à Paris. Nous n'en signalerons qu'une :

    « PASSEMANT, Ingénieur du Roi pour les Ouvrages qui donnent
«   une juste mesure du Temps,.et représentent les mouvemens ce-
«   lestes avec la plus grande exactitude, aussi bien que pour les
«   Microscopes et les Télescopes de reflexion au Louvre au dessus de
«   l'Académie Françoise A PARIS. »
    Sur cette carte, un globe, un télescope et un microscope.

   Nous ne savons rien des fleuristes de Lyon, mais
nous pouvons juger de la nature de leur commerce par
les cartes parisiennes.
                  « A LA DÉESSE DES FLEURS.
  « Carré S' Martin vis-à-vis la rue neuve S< Denis. MllE FILLIARD
« Tient Magazin et nouvelle Fabrique de Fleurs, entreprend les Cor-
c beilles de Mariage, garnitures de Robes, et généralement tout ce
e
« qui concerne les Modes. Fournit la Province et les Pays Etran-
« gers. A PARIS. »

  « REGNAULT Fleuriste de Monseigneur LE DAUPHIN, Au
« dessus de la Chartreuse de Mr Beaujon, Près la Prévôté du Roule.