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302                  LES SAVANTS LYONNAIS

   « Je crois qu'elle aura fait connaître à MM. Patin et
Guéniot que je n'ai point négligé leurs pistolets, car ils
étaient déjà à Lyon, quand ils y passèrent (8). Si je trouve
quelque occasion favorable, je les leur enverrai et pour cela
je serais bien aise de savoir leur adresse. S'ils avaient occa-
sion de les faire prendre par quelque ami, j'aurais la même
exactitude à les remettre.
   « Je prie Votre Révérence de croire que je suis, etc.
   « Toute la famille salue Votre Révérence, principale-
ment ma mère et ma sœur, aussi bien que le R. P. Dom
Michel Germain (9). »



            JACQUES ANISSON A D. J. MABILLON.

                                       a à Lyon, le 31 août 1686.

            « Mon Révérend Père,

   « Puisque Votre Révérence le trouve à propos, je lui
envoie le mémoire des livres venus d'Italie, je les ferai partir
lundi prochain par la voie ordinaire du coche à l'adresse de
M. Thévenot. Quant à ceux qui restent en arrière, je m'en
remets à ce que fera Votre Révérence, car je ne ferai que


Padoue, où il exerçait la médecine, sa femme et ses deux filles faisaient
partie de l'Académie de Ricovrati ; lui-même avait écrit un Commentaire
sur trois inscriptions grecques, dédié au P. La Chaize. Cf. Valéry. Lettres
inèd. T. I.
   (8) Les deux neveux de D. Jean Barré dont il a été question plus
haut et pour lesquels Dom Germain ne se sentait pas une sympathie
bien prononcée.
  (9) Cette lettre et la précédente sont du Fonds Franc. 19650.