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288                                 IZERNORE

   Macbeth traverse un soir d'orage une lande déserte avec
Banquo, il voit apparaître dans l'ombre trois sorcières qui
lui disent : Salut, Macbeth, tu seras roi!
   Dans une autre apparition elles lui font la prédiction sui-
vante : « Jamais Macbeth ne sera vaincu jusqu'à ce que la
« grande forêt de Birnam marche contre lui vers la haute
« colline de Dunsinane. »
   Le forfait s'accomplit : poussé par la main criminelle de
sa femme, Macbeth assassine le vieux roi Duncan pendant
la nuit.
   Puis arrivent les remords et la vengeance céleste.
   Les remords, la terrible scène du somnambulisme nous
les révèle.


                      ACTE V. — SCÈNE I. (H est nuit.)

                LADY MACBETH (s'avance en se frottant la main)

   Va-t'en maudite tache, vâ-t'en, te dis-je... Une. Deux heures. Allons
il est temps de le faire. L'enfer est sombre... Fi, mon seigneur, un soldat
avoir peur ! Qu'avons-nous besoin de nous inquiéter? Qui le saura quand
personne ne pourra demander des comptes â notre puissance? Mais qui
 aurait cru que ce vieillard eût encore tant de sang dans le corps...
   Quoi ces mains ne seront-elles jamais propres... Il y a toujours une
odeur de sang... Tous les parfums d'Arabie ne peuvent purifier celte
petite main... Oh! Oh! Oh!


   Quant à la vengeance divine elle arrive enfin.


                             ACTE V. — SCÈNE IV.

  Dans la campagne près de Dunsinane en vue d'une forêt.
  Entrent avec des musiques et des tambours, Malcolm (le fils de Duncan), Siward, Mac-
duff, Mentheit, etc., soldats en marche.

   SIWARD. — Quelle est cette vaste forêt que je vois devant nous ?