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250             UNE Å’UVRE DE BIENFAISANCE

   Deux œufs, un peu de beurre, et une ou deux écuellêes
de soupe de riz ou d'orge suivant leur nécessité.
    Il sera en outre distribué, aux uns et aux autres, une fois
la semaine : des chemises, des coiffes, des « bonnettes de
nuit », et tous les mois, des draps.
    On retirera le linge sale en donnant le blanc. On four-
nira aussi des paillasses et des couvertures. On remettra du
charbon deux ou trois fois pendant l'hiver à ceux des pauvres
qui ne pourront s'en procurer. (Art. xvi.)
    Un trop grand nombre de familles ne pouvant, par suite
de leur état de profonde misère, procurer aux enfants du
linge, des chaussures et des habits convenables, dont les
parents sont eux-mêmes dépourvus, ne peuvent ou n'osent
ainsi les envoyer à l'église pour assister à l'office divin et
participer aux sacrements, ni aux écoles pour s'y instruire;
d'autres, ruinées par suite d'infirmités ou de maladies,
 ayant tout vendu, jusqu'aux instruments de travail qui les
faisaient vivre et cette situation les mettant dans l'impossi-
 bilité de trouver un logement, les sociétaires s'efforceront
 de procurer à ces familles les moyens de travailler et de
faire instruire leurs enfants. (Art. xvir.)
   Pour mettre un ordre à tout ce détail de charité, la
Société s'assurera, dans la suite, le concours de deux Soeurs
de Saint-Lazare qu'on pourra demander à Paris, comme
l'ont fait les paroisses d'Ainay, de Saint-Paul et de Sainte-
Croix, ou bien celui de deux Sœurs de la Congrégation de
Saint-Joseph de cette ville, établie pour former des Hospi-
talières, à l'exemple de Saint-Nizier (6). On utilisera,


  (6) C'est aux bons offices des Sœurs de Saint-Joseph que l'œuvre
dut recourir par la suite, car les derniers Almanuchs ne mentionnent la
présence à Lyon des Sœurs de Saint-Lazare que dans les paroisses de