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                               BIBLIOGRAPHIE                                I37

vince, en s'emparant des châteaux et des places fortes, se trouvant sur
son passage, quand elle fut arrêtée dans sa marche victorieuse par
Raoul de Gaucourt, gouverneur du Dauphiné, avec le secours des Lyon-
nais, commandés par le sénéchal, Humbert de Grolée. Et c'est ainsi
que le récit de la bataille d'Anthon, livrée à quelques heures de marche
de notre ville, le 11 juin 1430, appartient aussi bien à l'histoire de Lyon
qu'à celle de la principauté d'Orange.
   Plus tard, quand les Nassau succèdent aux Châlon, dans la possession
de ce grand fief, la France trouve encore dans les princes d'Orange des
ennemis acharnés. Et il suffit de rappeler ici le nom de Guillaume III,
d'Orange, qui devenu roi d'Angleterre, fait partie de toutes les coali-
tions formées contre Louis XIV.
  D'ailleurs, sous la domination des Nassau, Orange était devenu un
foyer ardent de protestantisme. Aussi au xvi e siècle, ce pays souffrit-il
cruellement des guerres religieuses, dont il fut le théâtre.
   Le traité d'Utrecht réunit enfin la principauté d'Orange au royaume
de France. Mais, en perdant son autonomie, elle ne fournit plus à
l'histoire, sous ses gouverneurs, que des événements d'un intérêt secon-
daire. Et il en fut ainsi jusqu'au temps de la Révolution, qui se livra,
sans mesure, à Orange, à des excès dont l'auteur nous fait le plus triste
tableau.
   Ce volume se termine par la publication d'une importante série de
pièces justificatives, appartenant, pour la plus grande partie, a u x x v i e e t
xvue siècles. Et ces documents, demeurés inédits jusqu'à ce jour,
témoignent du soin consciencieux, apporté par l'auteur à l'exécution de
son Å“uvre, qui comptera au nombre des meilleurs travaux historiques,
publiés de nos jours, sur nos anciennes provinces.




LE CAPITAINE PONCENAT E T SA FAMILLE, D'APRÈS DES
  DOCUMENTS A U T H E N T I Q U E S , par E. RÉVÉREND DU MESNIL,
  ancien magistrat. — Lyon. Brun, libraire, 1893, in-8°.


   Le nom de Poncenat, l'un des lieutenants du baron des Adrets, se lit
à chaque page de l'histoire des guerres civiles et religieuses qui déso-
lèrent nos provinces à la fin du XV!* siècle. Mais on ne le trouve dans