Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
Il6                  LES SAVANTS LYONNAIS

moins combien l'étonné et le peine le refus persistant à la
requête des éditeurs lyonnais.




           DOM MABILLON A DOM T H . RUINART.


                                 « A Florence, ce 15 mars 1686.

   « Je suis marry de ce que M. Anisson n'a pas toute la
satisfaction à laquelle il s'était attendu. Je savais que
M. Faure ne lui avait pas été favorable, mais j'ai de la
peine à croire ce qu'on nous a dit qu'il lui avait même été
contraire. L'unique récompense qu'il s'était proposé en
nous donnant son frère, avait été l'appui qu'il espérait pour
son établissement. Cela n'ayant pas réussi, il ne se peut
faire que cela ne le dégoûte. Son frère qui est avec nous
ne laisse pas que d'en user toujours fort bien à son ordi-
naire.
   « ... J'oubliais à vous dire que je ferai en sorte auprès
de M. Anisson qu'il nous donne à notre retour les bré-
viaires d'Espagne que M. Faure souhaite (22). »

   Les divers arrêts du retour prirent encore plus de deux
mois, on ne rentra à Lyon que le 24 juin. Là, les dernières
instructions de l'archevêque attendaient Mabillon, elles
étaient préparées pour clore sa mission.




  (22) Fonds Franc. 19659, f° 188.