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                     JÉSUITE ET CHARTREUX                        W
    Au milieu de ses voyages et de ses procès avec la congré-
 gation du Saint-Office, le jésuite lyonnais était excusable
 de négliger le manuscrit de Lanfranc ; où aurait-il trouvé
 le temps de lui comparer la nouvelle édition ? Cette révi-
 sion, du reste, eût peut-être été superflue, car d'après plus
 d'un indice, j'incline à croire que Dom d'Achéry, sans en
 soupçonner la provenance, avait eu à sa disposition le
 texte qu'on lui signalait avec tant d'insistance.
    Ce manuscrit, en effet, était rentré à la bibliothèque du
 roi avec d'autres qui avaient appartenu au fameux Forézien,
 Papire Masson, le premier éditeur de saint Agobard, arche-
 vêque de Lyon. C'était entre les mains d'un de ses frères,
 chanoine de l'Église de Saint-Etienne que le P. Raynaud,
 comme il le rappelle, l'avait vu et feuilleté. De là il avait
passé en la possession d'un troisième frère, leur héritier,
Jean-Baptiste Masson, aumônier du Roi, qui s'en était
dessaisi en faveur du dépôt royal, en mettant sur la garde
del'un d'entre eux la date de ce don, 16 juillet 1618 (13).
   Mais entre les deux savants religieux l'occasion devait
tôt ou tard se rencontrer de lier connaissance directement ;
la lettre suivante nous apprend comment la chose eut
lieu.




pagner Dom Placide à Rome, il avait été le secrétaire du supérieur
général de Saint-Maur, Dom Grégoire Tarisse. Il mourut à Bonne-
Kouvelle de Rouen, le 22 juin 1662.
  (13) M. l'abbé Valentin Dufour a réédité un opuscule introuvable
de ce troisième des Masson, Le Calendrier des Confréries, précédé d'une
courte notice biographique. Paris, 1875.