Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
                        SOCIÉTÉS SAVANTES                            367
point rapporté de leurs pèlerinages, ce qui constitue une supercherie.
 Vendre ses coquilles signifiant tromper, il est naturel qu'on ait étendu
l'expression à une faute, à une erreur commise par les imprimeurs.
Cette interprétation est la plus vraisemblable, et il est à remarquer que
l'expression se trouve dans les œuvres de Louise Labbé, preuve qu'elle
 était connue à Lyon dès le xvi e siècle.


   Séance du 22 Mars 1892. — Présidence de M. Henri Sicard. —
M. Chantre fait hommage à l'Académie du 10e volume des Mémoires de
la Société d'Anthropologie de Lyon. — M. Vachez communique une étude
sur les Livres de raison dans le Lyonnais et les provinces voisines (V.
Revue du Lyonnais, avril 1892).


   Séance du 29 Mars 1892. — Présidence de M. Caillemer. — Au sujet
de la lecture du procès-verbal, M. H. Mollière fait observer le grand
intérêt que présente le Livre de raison de Pierre Boyer, tant en ce qui
concerne certaines pratiques de l'art médical, au commencement du
XVIIe siècle, qu'à raison des détails curieux qu'il fournit sur les maladies
contagieuses qui régnèrent à cette époque. — M. Caillemer fait obser-
ver toutefois qu'en ce qui concerne les faits de ,l'histoire générale, les
Livres de raison méritent d'être contrôlés avec 'soin, parce qu'à une
époque où les communications étaient lentes et difficiles, on était sou-
vent mal instruit de ce qui se passait au loin. — M. Bonnel donne
lecture de l'histoire des divers concours ouverts par l'Académie, entre
les années 1840 et 1857. Les premiers de ces concours furent ouverts
sous les auspices de M. Fulchiron, qui chargea, à plusieurs reprises,
l'Académie de distribuer des médailles et des récompenses, soit à des
 ouvriers tisseurs, soit pour des études sur les conséquences des traités
 de commerce. — M. Bonnel fait ensuite la nomenclature des ;prix
 distribués à la suite de divers concours. On y remarque notamment les
 prix décernés pour les éloges du baron de Gérando, de la marquise
 d'Aligre, de Benjamin Delessert, de Chateaubriand, du maréchal Suchet,
 de Jacquard, de Mme Récamier, de Mathieu Bonafous. D'autres
 récompenses ont été accordées à des inventions concernant surtout le
 développement de l'industrie lyonnaise de la soierie. D'autres sont
 décernées à des travaux sur notre histoire lyonnaise. Tel est le tableau