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PROMENADE AU SALON De Beîlecour ARLONS de l'Exposition de 1892, cela ne peut faire de mal à personne, pas même aux artistes que nous critiquerons ; car la critique les trouve invulnérables, et il n'est pas d'exemple qu'aucun d'eux en ait jamais tenu compte. L'an dernier, je m'étais plainte, avec tout le monde, de la rareté des envois de Paris, de la Belgique et du dehors. Cette année, c'est pis encore, et en face de ce parti-pris de n'admettre que des œuvres nées intra muros, je me demande comment il se fait qu'on n'ait pas encore songé à faire pré- sider le Jury d'admission par le directeur de l'octroi. Le résultat le plus clair de cette exclusion de l'élément étranger a été une baisse énorme dans les recettes du tourni- quet. Vous vousfiguriezdonc,Messieurs les membres delà Société Lyonnaise, que c'était pour contempler vos œuvres