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AU CHATEAU DE PONT-D'AIN 265 Jean de Grolier, avait un riche cabinet d'antiques et de médailles qu'on se disposait à vendre en Italie, quand le roi Henri II le fit acheter pour lui (2). Sa bibliothèque était superbe. Ses livres reliés en magni- fique peau de couleur fauve ou brune étaient ornés de fers merveilleux; ils portaient tous sa devise : / . Grolerii et ami- corutn. Le monde des lettres se dispute les Grolier; la biblio- thèque nationale en compte 64, celle de Lyon 4 seule- ment. La générosité de Jean Grolier était, on peut le dire, sans limite. Jean-Baptiste Egnace raconte qu'ayant un jour à dîner chez lui quelques savants avec Aide; il leur avait donné à chacun une paire de gants qui renfermait une somme d'or. Jean de Grolier mourut à Paris, le 22 octobre 1565, et fut inhumé, dans l'église de St-Germain-des-Prés . Un procès-verbal de description de son tombeau fut dressé le / février 1602 par deux notaires de Paris, à la requête d'Antoine de Grolier, baron de Servières. Les armes de Jean Grolier étaient ainsi représentées sur ce tombeau : « deux lions rampants, six étoiles et six besans » avec cette devise : Portio mea, Domine, sit in terra viventium. La devise : Nec arbor nec herba, avec le groseiller en cimier (Grolier) firent partie seulement des armes de François de Grolier, cousin germain du bibliophile Jean de Grolier. (Î) Pernetti : Lyonnais dignes Ae mémoire, tome I, p. 537