page suivante »
222 C H A Z A Y - D ' A Z L R C U E S 1:N LYONNAIS vacante par la démission volontaire de Vespasien Gribaldi, archevêque de Vienne, qui ne voulut plus demeurer en France après la mort de René, cardinal de Birague, son proche parent. » De nouveaux documents sont venus depuis rectifier l'erreur de Fauteur des Mazures et nous ont fait connaître le successeur direct de l'abbé Gribaldi. Louis de la Chambre appartenait à une famille du Beau- jolais, croyons-nous, qui porte : Semé de France à une bande de gueules brochant (2). ns les Mazures, Le Laboureur ne cite qu'une fois ce nom, en la personne de Jeanne de la Chambre, épouse de Charles de Damas, comte de Thianges, lieutenant du roi au gouvernement de Bourgogne, dont la fille, Fran- çois de Damas, avait épousé Gaspard d'Albon, marquis de Saint-Forgeux, vers le milieu du xvne siècle (3). Après la Saint-Barthélémy et les Vêpres lyonnaises, la guerre religieuse se ralluma plus terrible que jamais, ame- nant les luttes fratricides de la Ligue. Dès le printemps de l'année 1585, la guerre civile régnait sur toute la France, et l'édit de proscription que le roi lança contre les Hugue- nots en juillet de cette même année, ne fit qu'aggraver le mal (4). Les forteresses du Lyonnais reçoivent les soldats de la Ligue et s'apprêtent à soutenir les plus forts assauts ; aussi Chazay, vers 1588, avait-il repris son aspect guerrier du xive siècle. Après l'assassinat de Henri III, Charles Emma- nuel de Savoie, duc de Nemours, s'étant mis à la tête de (2) Steyert. Armoriai, (3) Mazures, t. II, p. 151. (4) Bernard. Hist. du Fore%, t. II, p. JUy.