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                    ENCORE « LA COUZONNAISE »                          403


                           NUVIÉMEU COPLÉ

               Malacardi, vouadi don plin !
               Vo-z-y â di, dz'ômeu leu vin,
               Leu bon vin, le peteté tôssé.
               Bâr à petê cou, è délassé
               On y refa à son plazi ;
         De bâr on cou quan on a leu lâzi,
               Que fa de bien per on que pôssé !

   Maucorbleu, versez donc plein ? — Je vous l'ai dit,
j'aime le vin, — Le bon vin, les petites tasses. — Boire à
petits coups, ça délasse. — On y revient à son plaisir ; —
De boire un coup, quand on a le loisir, — Que ça fait de
bien où ça passe !

                            DljÈMEU COPLÉ

               Vo moquô pà du païzan,
               Surteu quan il an lu caban ;
               Ifan oneur à la parrôtze.
               Dze.né trainon pâ tui carrolze (9) ;
               Dz'an quozi tui de tombériô.
           E gna que quoquê pourreu greneriô
               Que né trainon que la galôlse.


   (9) Je mets deux r à carrolze. et à parrôtze, pour montrer qu'on
prononce comme en français, et pour distinguer cette r de celle de
tomiériau, greneriô, rire, pire, periré, viré, etc., qui se prononce, je l'ai
dit, comme le th anglais doux (V.).
   On voit que r latine est représentée à Couzon par deux articulations :
l° r douce (voy. note 1) ; 2° r prononcée à la française. La loi qui
régit le phénomène est facile à déterminer. R se prononce comme