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182             LES PROTESTANTS A LYON

de la population protestante de Lyon au xvn e siècle. Nous
aurions pu ajouter d'autres métiers, parler notamment des
brodeurs, des tireurs d'or, des passementiers et des tapis-
siers, des boutonniers et des gantiers, des fondeurs et des
potiers d'étain. Toutefois, il n'y a eu dans chacun de ces
métiers qu'un petit nombre de maîtres et d'ouvriers, nombre
même très petit pour quelques-unes de ces professions ; il
n'y avait donc pas d'intérêt à s'y arrêter.
   Nous n'avons trouvé à relever pour le xvu e siècle que
540 noms ; c'est peu.
   On peut grouper ces Réformés de la façon suivante :

                                   1598-1641.   1642-1685.
   Réformés exerçant :
   Des métiers touchantà l'art ou
à la science (les peintres, les
sculpteurs, les orfèvres, les mé-
decins, etc.)                          87           55
   Des métiers purement indus-
triels (les horlogers, les menui-
siers et les ébénistes, les impri-
meurs, les faiseurs de tissus de
soie, etc.)                      .    143           89
   La banque ou le commerce..          68          101
                                     298           245

  Le nombre des travailleurs protestants a donc diminué
dans la seconde moitié du xvn e siècle.
  Il n'y avait pour ainsi dire pas d'artistes parmi eux. On
aura remarqué que le décroissement a porté sur les
Réformés qui appartenaient aux professions industrielles.
  On a fait cette observation que les Protestants, s'ils ont
eu dans le travail une forte application, l'ont eue sans