Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
              CHAZAY-D'AZERGUES EN LYONNAIS                  41

pierres tombales et deux ou trois chapelles, dont une assez
jolie au milieu de la nef du côté de l'Evangile. Son portail
cependant, avec ses vieilles ferrures du xve siècle, attire
l'attention des amateurs.
   Malgré tout, elle était peu digne de notre jolie petite ville
et du chef-lieu de la baronnie. Mais les temps étaient si durs,
et le peu de familles nobles qui restaient se servaient de la
chapelle du château.
   En pénétrant dans l'intérieur de cette église, nous trou-
vons à droite une petite chapelle désignée dans les obîtuaires
sous le nom de chapelle de l'Enfant-Jésus. En 1710, quand
on interdit l'ancienne église du château, on lui donna le
nom de Saint-Pierre, en y installant la statue de ce saint.
On ne voulait pas oublier que saint Pierre avait été le patron
du premier sanctuaire élevé à Chazay. En haut, à droite de
la nef, se trouvait la chapelle de Notre-Dame, on y admirait
devant l'autel un vieux rétable du xive siècle en chêne
sculpté, représentant la sainte Vierge et les quatre évangé-
listes. Nous croyons qu'il provenait de quelque coffre des
abbés d'Ainay. Il est assez remarquable, et l'on peut encore
le voir dans la nouvelle église, à l'autel de sainte Philo-
mène. Au côté gauche, en haut de la nef, était l'autel de
saint Martin, surmonté d'un vieux tableau de saint Georges,
terrassant le dragon, peinture de peu de valeur, mais très
ancienne. Cette chapelle prit le nom de Saint-Georges à
l'époque où l'on fonda la prébende de ce nom.
   Au milieu de la nef pendait un lustre très ancien en
cristal de roche, surmonté de la couronne royale ; il date
également du xive siècle ; il est fort estimé des antiquaires
et a été transporté dans la nouvelle église. La nef est séparée
du chœur par un grand arceau assez mal contourné, qui est
traversé vers le haut par un support en fer formant trois