Revue du Lyonnais » série 5 - n°9 ( 1890 ) » pp.422

422              L HOSPICE DE LA CHARITE

   En 1804, on fit la réouverture de l'église restaurée. La
 balustrade du sanctuaire, le maître-autel et le tableau
au-dessus vinrent des Carmes-Déchaussés.
   En 1808, une nouvelle salle pour les vieilles fut établie
dans l'ancien grenier à blé.
   Un arrêt du Conseil du 26 février 1786 déposséda la
Charité de l'emplacement sur le quai pour y bâtir la
douane, le grenier à sel et l'entrepôt général des tabacs et
cela au prix d'une rente de quinze mille livres ou de cent
mille écus, imposée sur les recettes des fermes générales.
Les bâtiments furent faits sur les plans de l'architecte
Dupoux, qui était un cqllectjpnneur en renom de belles
gravures et bâtit pour lui'la m'à^pn qui est à l'angle de la
rue Saint-Joseph et de la placé &àint-François, au nord et
?u couchant de la rue.


                              L. MOREL DE VOLEINE.