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268                     LES AQUEDUCS

ruisseau, cote 242, jusqu'à la cote 265 environ. Ace dernier
point, existait véritablement une pile et non un rampant
ou un massif; il y avait donc au-dessus de la pile une voûte,
et sur cette voûte un canal.
   La vieille maison d'habitation de M. Vincent avait pour
nous un charme poétique que nous n'avons trouvé au
même degré dans nulle autre habitation, au milieu des
vallons du Mont-d'Or.

                         LE RAFOUR

   Le véritable nom du lieu dit Rafour serait, d'après le
cadastre d'Ecuîly, Ponlel et Crases. Le réservoir de chasse
avait été établi dans une vigne immatriculée : section B,
parcelle n° 396 du cadastre au nom de Mme Wilhem.
   Un chemin s'étend presqu'en ligne directe du Rafour aux
Bruyères, par les lieux dits : Potet ou Pontet et Crases, Le
Thuel ou Tuer, première voisinée de Tronchon, les cinq
chemins, la deuxième voisinée Tronchon, etc. ; puis enfin
les Bruyères. Ce chemin a servi à la construction de
l'aqueduc, à son gardiennage, et enfin à sa destruction.
Naguère encore, on exploitait les restes du massif suppor-
tant l'aqueduc, notamment au Thuer ou Thuel, comme
carrières de pierres à bâtir.

                        M.   CHIPIER

   Nous avons lu, le 25 mars 1890, et pour la première
fois, car elle nous était inconnue, la note publiée par
M. Chipier, dans une séance du Congrès archéologique,
année 1862, page 4s4. Il a connu le tracé entre le Rafour
qu'il écrit Ra(fort et les Bruyères, mais il l'attribue à la
branche d'aqueduc venant de Limonest. Il paraît avoir
connu le canal passant par Champagne, car il fait aboutir