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                    DE LA VILLE DE LTON                   24 t

  En dessous on peut lire seulement :
  Pbilippus                    Puis la date : 1607.

   Dans le bas, à droite, se trouve une échelle de 100 toises
de Roy, divisée de 10 en 10 toises, et chaque dizaine de
2 en 2 toises. La longueur totale de cette échelle étant de
61 millimètres et 3 dixièmes pour 100 toises, ou, en
réduisant les toises en mesure métrique, pour 194 mètres
90 centimètres, on en déduit que ce plan est dressé à
l'échelle de 1 pour 3079 — (-^9" )•
   Quoique construits géométralement, les édifices publics,
les remparts, les maisons, les plantations et les ouvrages
les plus importants étant dessinés en perspective, en font
une représentation scénographique de la cité.
   Ce plan ayant été dressé en vue de faciliter le service de
la garde des remparts de la ville, la fortification y est figu-
rée avec tous ses détails, telle qu'elle existait à cette époque,
et on y trouve les noms que portaient les principaux
ouvrages qui assuraient la défense de la cité.
   En partant de la Saône, du côté de la Croix-Rousse,
outre le rempart, on voit le boulevart St Jean, ouvrage
fermé, le boulevart de Notre Dame, le boulevart de la Gre-
nouille, le boulevart de la Torretle, le boulevart St André,
la porte St Sebastien, le boulevart d'Orléans, le boulevart
de la Fontayne, le boulevart St Clair qui se termine au
Rhône. La fortification est interrompue le long du fleuve
jusqu'à la porte du Ferai, d'où elle rejoint la porte des Ter-
reaux au droit de la rue Puits-Gaillot, puis elle se continue
avec une tour en face la rue de l'Arbre-Sec, jusqu'à la porte
du Rhône, au droit du collège de la Trinité ; en suite, le
boulevart de la Fusterie avec ses trois tours rondes et la porte
des Cordeliers. De ce point, le rempart formé par un mur