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SOCIÉTÉS SAVANTES 229 d'abord que le changement de régime qui vient de se produire dans ce pays, était un fait prévu. La production minière y fait place à la produc- tion agricole et à la naissance de l'industrie. La zone sud tempérée de ce vaste empire, la plus riche et la plus industrieuse, est comparable au midi de la France ; aussi les Européens y sont en grand nombre. Mais malgré le grand développement pris par les voies de communication, la richesse du Brésil est surtout agricole, et ce pays demande et attend impatiemment le capital français, auquel un bon accueil et de larges conditions de succès sont réservés, si nous savons les mettre à profit. SOCIÉTÉ DE GÉOGRAPHIE. —Séance du 16 mars 1890. — Conférence faite au Palais Saint-Pierre, par le capitaine Trivier, sur ses explorations au Congo et dans le centre de l'Afrique. Après un tableau des mœurs des indigènes dans l'Arrouimi, où les anthropophages sont encore nombreux, l'orateur fait connaître les relations qu'il y a eues avec Tippo-Tip, le vrai roi de l'Afrique centrale, auquel il a dû d'arriver sain et sauf à Zanzibar. L'orateur conclut que le centre de l'Afrique échappe à l'influence des Européens, qui ne peut s'exercer utilement et d'une manière durable, que sur les côtes. Séance du 30 mars i8po — M. Desgrand, de retour de son voyage en Egypte, entretient l'assemblée des travaux en cours d'exécution au canal de Suez et des projets de prolongation des chemins de fer égyp- tiens jusqu'à la première cataracte. SOCIÉTÉ LINNÉENNE. — Séance du 24 mars 1890. — M. Rey com- munique une étude sur les insectes du Midi. — M. Bataillon donne lecture d'un travail intitulé : Les cornes sont-elles un avantage ou un désavantage dans la lutte pour l'existence. N° 5. — Mars 1890. 16