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                        LES AQ.UEDUC5                     201

   Enfin le service supérieur, fait par le réservoir dit des
Quatre-Vierges, établi à Sainte-Foy-lès-Lyon, cote 315.
   La répartition de l'eau de tous ces services, tant pour
traverser le territoire communal de Lyon que pour sa dis-
tribution sur les territoires des communes suburbaines, est
faite par des canalisations souterraines en tuyaux de fonte
et à eau forcée.
   La distribution d'eau à l'intérieur du domicile, paraît,
sous la civilisation antique, avoir été l'apanage exclusif des
gens riches. La distribution actuelle, au contraire, pénètre
dans le logement des modestes habitants des étages supé-
rieurs de nos hautes maisons.
   Depuis les empereurs romains,, les idées égalitaires, ins-
pirées par le christianisme, ont fait leur chemin !

               A PROPOS DES SIPHONS

   On croit que les tuyaux en plomb, entre les réservoirs
 de chasse et de fuite d'un siphon renversé étaient posés sur
des massifs de maçonnerie. C'est une erreur, le plomb se
conserve mieux dans la terre que dans la maçonnerie, on ne
faisait de travaux d'art que là où il y avait un pli de terrain
ou une rivière à franchir. Les tuyaux des siphons étaient
posés en tranchée dans la terre. Ainsi par exemple, dans le
siphon de Beaunand, du réservoir de chasse sur Chaponost,
 jusqu'au pont de l'Yzeron, jamais les cultivateurs n'ont
trouvé de maçonnerie sur laquelle auraient reposé les tuyaux
du siphon. M. Ducarre, député à l'Assemblée nationale de
1871, disait qu'il inclinait à croire que jamais le siphon de
Beaunand eût été terminé ; par la raison que, dans le terrain
dépendant de sa fabrique, et situé sur le passage certain des
siphons, lequel terrain avait été remué et fouillé en tous