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19e                         LES AQUEDUCS

gueur (2 m ,9é), soudés bout à bout, dans la forme du type
n° 3, dont on peut voir un échantillon, au diamètre de
o m ,o63, au Musée des Antiques de Lyon (5). Planche XI.
   On voit de suite combien le travail de pose de ces
tuyaux exigeait de soin et de sûreté dans l'exécution, notam-
ment dans la construction des siphons. Il fallait apporter à
pied d'oeuvre les tuyaux, les ajuster bout à bout, chauffer
et aviver les deux parois, puis faire la soudure. Chaque
série de tuyaux devait être alignée avec soin sur la pente,
car il fallait éviter les logements d'air. Nous avons bien rai-
son de dire que c'était un travail très délicat, il ne pouvait
être réussi que par des ouvriers exercés.
   Vitruve, chapitre VI ou VII, après avoir exposé succinc-
tement la manière de faire les siphons en tuyaux de plomb
dans les vallons ou vallées, ajoute :
   « Les tuyaux que l'on fondra pour cet usage auront la
« longueur de dix pieds au moins, et chaque tuyau pèsera
« 1,200 livres, s'il est de cent doigts ; 960 livres, s'il est de
« quatre-vingts doigts ; 600 livres, s'il est de cinquante
« doigts, etc. »
   « Ces tuyaux sont appelés de 100 ou de 50 doigts, à
c cause de la largeur qu'ont les lames dont on les fait,
<
« avant d'être courbées. » .
   Voilà qui est formel, tout y est : longueur, largeur,
pesanteur, sauf cependant l'épaisseur de la lame.
   Le tuyau de 100 doigts correspond au diamètre métrique



   (5) Les types 3 et 4 de notre planche XI, ont exactement deux pouces
et un tiers; le type 2, deux pouces et un quart; le type i, fait pour deux
pouces et un tiers, a 001,064 au lieu de om,o6î :
                    D = ?°!???-t.-0°-?«. =o>»1o64.