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I92                     LES AQUEDUCS

basses de la rivière d'Ain, et de ses affluents, on appelle :
« Sarrazinières », les trcus, grottes ou petites cavernes
naturelles abritées par des rochers ou des poudingues. C'est
peut-être dans ces grottes ou dans les aqueducs, que les
populations terrifiées par les incursions des Sarrazins,
cachaient leur butin le plus précieux et se réfugiaient elles-
mêmes. Car tout était bon à prendre pour ces pillards de
trésors, tout, jusqu'aux belles filles jfranco-romandes, dont
ils faisaient des captives, en attendant qu'elles deviennent
des esclaves, et ensuite des bêtes de somme sur leurs vieux
jours. Le nom de sarrazinières aurait-il été donné, en sou-
venir de ces événements, à ces lieux de protection?

                         TUYAUX

   Les tuyaux en plomb de l'époque romaine n'offrent
aucune analogie, quant au mode de fabrication, avec les
tuyaux étirés ou refoulés de l'époque actuelle; ils sont for-
més au moyen d'une plaque de plomb, roulée sur elle-
même, et recourbée, pour lui donner la forme ovoïde figu-
rée aux dessins de 1 à 4 de la planche XI.
   Le plomb, sortant du creuset était sans doute coulé en
lames plates d'une épaisseur déterminée, la courbure pour
amener cette lame à la forme cylindrique, légèrement ovale,
pouvait être donnée au moyen d'un laminage entre deux
cylindres de bois; ou mieux encore, la lame de plomb,
immédiatement après la coulée, le métal étant encore à
l'état pâteux, était saisie par l'un des bords et roulée autour
d'un mandrin. Nous accordons la préférence à ce dernier
procédé, attendu que la lame de plomb roulée en forme de
tuyau, porte ordinairement, sur un de ses côtés, une marque
de fabrique, entourée le plus souvent d'une baguette, le