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380 DOCUMENTS INÉDITS logis de Nostre Dame et après avoir visité l'église parrochiale, les Pères Capucins, et couché une nuict, le lendemain, neufvième dudict mois, après ouy la messe en lachapeile de Nostre Dame, il despartit promp- .tement pour aller coucher à Feurs ou à Néronde, comme il disoit. L'on ne peut savoir le subject de son passage en ceste ville et pays. Le n e jour de septembre, les habitans de ceste ville pour s'acquitter du vœu qu'ils avaient fait, comme il a esté cy devant remarqué et remercier des grâces et faveurs reçues par l'intercession de sa Sainte Mère, allèrent en procession au Puy, composée de treize prestres et de quatre cents habitants. Ils entrèrent en procession dans le Puy, le douziesme, portant les plus beaux ornements de nostre esglise, accom- pagnés des pénitents de notre ville, au nombre de quarante ou environ avec la musique et en très bon ordre, non sans admiration de Messieurs du Puy, qui furent grandement édiffié, et le 14 du dict mois, ils arri- vaient en ceste ville avec le mesme ordre et cérémonies qu'ils avaient observé au Puy, et fut célébré la messe en nostre esglise par Monsieur Boyer, mon cousin, en actions de grâce de l'heureux succès dudict voyage. In die tribulations clamavi ad te... Nota que le 13e jour d'octobre de l'année 1627, la cloche de l'hor- loge de ceste ville, que la foudre avait gasté, lors de sa chute sur le clocher, comme a esté marqué cy devant, fut conduite à Viveiros (1), pour estre reffaicte, par un maistre fondeur dudict lieu, lequel la rendit (1) Viverols, chef-lieu de canton (Puy-de-Dôme). Le procès -verbal de la fonte et- du baptême de la cloche de Saint-Martin-la-Sauveté (Loire), de l'an 1617, publié par M. Vin- cent Durand dans la Revue Forézîenne (t. I e r , 1867, p . 2S2), nous fait connaître, dans les termes suivants, le nom des fondeurs de la cloche de Saint-Bonnet--le -Château : H Le a Me fondeur est de Vivero, en Oveigne, appelé Me Anne Munier et son nevenr M e An- « thoine Munier, dudit Vivero, lequel a presque tout fait. » Toutefois, le véritable nom de cette famille de fondeurs parait être Mosnyer ; car tel est celui qu'on lit sur la cloche de Saint-Komain-d'Urfé, fondue en 1596 par François Mosnyer, et sur celle de l'ancien prieuré de Rosiers-Côtes-d'Aurec, de l'année i é o i , qui porte ces mots : Ma faict Pierre Mosnyer, (X. Reciieil de Mémoires étdâcumenls sur le Forez publiéspar la Société de la Diana, t. V, p, 308.) (Noie de l'èiil.)