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LES AQPEDUCS 359 2 3° X 3,S 0 0 X i i = 8,855,000 kilos à 50 fr. les 100 kilos, mis 'en place, ou 500 francs la tonne, pour parler le langage de la grande industrie,=4,427,500 francs, soit près de quatre millions et demi de francs pour les tuyaux de plomb d'un seul siphon. Qualité de la maçonnerie. Les matériaux employés dans la construction de l'aqueduc de la Brevenne, n'étaient pas toujours de bonne qualité, nous avons examiné à nouveau les restes du pont de Grange-Blanche et nous avons constaté que sa ruine prove- nait de l'action du temps, plus que de celle des hommes. Les moellons, en micaschistes ou gneis gris, sont jetés en blo- cage à l'intérieur des piles ou posés en parement et en appareil incertain. A la suite des siècles et à dater du jour où son entretien est devenu inutile, l'édifice a'été attaqué parles destructeurs : agents atmosphériques, végétation, insectes, etc. Les moel- lons exposés à l'humidité se sont émiettés et désagrégés, notamment à la couverte ; les voûtes se sont effondrées, les grandes piles minées, non pas dans leur fondation, mais au-dessus du sol et dans son voisinage, se sont écroulées. Le mortier employé n'était pas régulier dans sa qualité, nous en avons trouvé, fait avec du sable de rivière ou de carrière, qui n'était autre chose que du gneis en débris. Nous avons admis qu'au contact de l'atmosphère, la chaux avait abandonné le sable et s'était combinée avec la décom- position des micaschistes, il ne restait donc plus qu'un sable terreux et sans consistance. Nous avons déjà signalé la maçonnerie défectueuse au massif entre la Chaux et Jacquemet. Ici, presque en face la