Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
 I48                       LES AQUEDUCS

      De cette opération, nous avons déduit les cotes suivantes :
 le dessous de la clé de la voûte d'amont est à la cote
  i 7 i m , 8 o 3 ; la hauteur sous flèche, du radier à la clé, est dé
 3 m ,27; donc ce radier est à i68 ra ,533.
     Les basses eaux de 1858 sont descendues, sur ce point, à
  169™,803 ; à ce moment, soit aux plus basses eaux connues,
  le radier des galeries de prise d'eau était encore recouvert
  de i m ,30 environ, par l'eau du fleuve, considéré comme au
' plus bas étiage.
    Flachéron, page 56, ne paraît pas avoir vu ce système
 de prise d'eau, il dit : « Vers les moulins de Neyron, les
 « meuniers avaient percé les voûtes des galeries pour y
 « amarrer les chaînes qui retenaient leurs moulins. Près de
 « là, on trouve un mur de i m ,8o d'épaisseur, qui paraît aussi
 « se relier aux galeries. » Enfin, à 3 50 pas au-dessus des mou-
 lins de Neyron, il a vu, sur les bords du Rhône : « les
 « ruines de quatre murailles, ayant chacune i m ,40, d'épais-
 « seur et entrant obliquement dans le fleuve, où l'œil les
 « suit à 30 ou 40 pas de distancé. »
   Les moulins, sur bateaux, de Neyron, étaient au bas du
 mont Goitron; on voit encore contre la balme, les murs
 des habitations des meuniers. Les chaînes, dont parle Fla-
 chéron, devaient être amarrées à peu près en face de la
 borne kilométrique n° 13, du service de la navigation. Le
 mur, près delà, de i m ,8o d'épaisseur, a dû disparaître lors
 de l'établissement de la voie du chemin de fer Lyon-Genève.
 Enfin les murs, à 350 pas au-dessus des moulins, sont au-
 jourd'hui invisibles.
     Ces murs devaient donc se trouver vers le système de
  prise d'eau qu'on voit à 400 mètres en amont de la borne
  kilométrique n° 13, peut-être même un peu au-dessous,