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s                      LES AQUEDUCS

   Puis nous reprenons notre étude sur l'aqueduc de Miri-
bel, et notamment sur le monument des Tourillons de Cra-
ponne. Nous précisons ce que nous avons déjà dit: que les
canaux d'aqueducs que l'on peut voir dans les montagnes
de Vaugneray et de Pollionnay, ne sont que des systèmes
ruraux, qu'ils n'ont rien de commun avec le monument des
Tourillons, et qu'ils n'ont jamais amené d'eau à Lyon.
   Nous avions, depuis bien longtemps, et presque dès le
début de notre étude, cessé de consulter les auteurs et leshis-
toriens, y compris Delorme et Flachéron, et malgré nous, les
erreurs que nous avions lues, ont pesé sans cesse sur notre
travail ; elles ont entravé nos recherches et souvent faussé
notre jugement; elles ont quintuplé peut-être notre labeur
et nos courses. Aussi notre étude, écrite jour par jour, puis
redressée et corrigée, se ressentira inévitablement des diffi-
cultés que nous ont causées les erreurs de nos devanciers.
   Nous avions cru entreprendre une courte notice, nous
avons été entraîné au-delà de notre but, néanmoins la
vérité ne peut que gagner à la publication de l'œuvre impar-
faite qui va suivre.

Altitudes au-dessus du niveau de la mer, indiquées pour la
        plupart en chiffres ronds et approximatifs:
  Le Rhône, dans Lyon, à son étiage au pont
Lafayette                                              i6im.
  Le pavage de la chaussée de la rue de la Gre-
nette, à l'intersection de la rue de l'Hôtel-de-
Ville                                                 i68Å“,5o
  Radier de l'aqueduc des bords du Rhône ou
de Miribel, prolongé, fictivement, à la rue Puits-
Gaillot (opération de M. Cuvier, ingénieur
géologue)                                             r6Sm,43