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450                HISTOIRE DU COUVENT

des religieux seront cachetées, en présence du R. P. Prieur,
du sceau de la communauté destiné à cet effet. Nous défen-
dons très expressément à tous et un chacun de nos inférieurs
de manger ou boire dans les chambres particulières
Ayant connu que certains religieux passionnés tiennent des
discours préjudiciables à la réputation de leurs frères aussi
bien qu'à l'honneur de la religion, nous ordonnons qu'en
ce cas, le R. P. Prieur fasse une diligente et exacte recherche
des auteurs et ensuite un châtiment exemplaire.
   1677, décembre 31. — Le Révérendissime P. Général,
ayant par lettre-patente autorisé le couvent à recevoir un
Frère laïc, le P. Prieur propose Daniel Gobet, âgé de
dix-neuf ans, fils légitime et naturel de sieur André Gobet,
marchand bourgeois de Lyon, et de demoiselle Marguerite
Margeret; admission. — Quand le sujet présenté pour les
ordres religieux n'avait pas une filiation légitime, il fallait
pour qu'il pût entrer au couvent des Grands Carmes une
dispense du Pape et publication du bref par l'official de
Lyon. J. P., lettre Z, n° 8.
   16S1, août 2. — Le P. Alexandre de Sainte-Marie-Mag-
deleine de Pazzi, arrive au couvent et présente au Prieur
une obédience du R. P . Provincial, qui le constitue de ce
couvent. Le P. Prieur déclare protester contre son admis-
sion, en vouloir référer au Révérendissime Général et fait
défense au P. Alexandre, jusqu'à cette réponse, de sortir du
couvent, de parler à aucune femme et de se mêler de
confession.
   1686, mars 24. — M. de Langes exigeant homme vivant
et mourant, pour la maison de la Croix-Rousse, achetée par
les Carmes, ceux-ci ne pouvant s'en défendre, nomment le
deuxième fils de M. du Lieu,Charles-Vincent, âgé de sept ans.