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             HISTOIRE DE LA STATUE D ' A M P E R E          ss
   Le quatrième, enfin, déclara que les statues existant
sur les places publiques de Lyon lui paraissaient être en
nombre suffisant.
   Comme on le pense bien, la question financière écartée,
 de semblables raisons ne pouvaient guère arrêter le Conseil,
et ce fut, a une grande majorité, que dans sa séance du
17 novembre 1879, il décida « qu'une statue monumentale
serait élevée, sur une des places publiques de la ville de
Lyon, pour honorer la mémoire du grand savant lyonnais,
André-Marie Ampère, et que l'Administration était invitée
à faire préparer un programme pour la mise au concours
de cette statue. » Le Conseil ajoutait que ce programme,
qui serait soumis à son approbation, devrait être accom-
pagné d'une proposition concernant l'emplacement sur
lequel serait élevé le monument.
   Ce fut ainsi que trois emplacements lui furent proposés,
dans sa séance du 22 avril 1880 :
   i° La place Sathonay, qu'on pouvait rendre libre, en
transportant la statue de Jacquard sur une des places de la
Croix-Rousse ;
   2° La place Henri IV, qu'on devait débarrasser prochai-
nement de ses échoppes et de ses boutiques ;
   Et 3 0 enfin, la place Grolier, sur laquelle la statue d'Am-
père pourrait remplacer une fontaine publique, devenue
sans utilité.
   La discussion, qui s'éleva dans le sein du Conseil, porta
seulement sur le choix à faire entre ces deux derniers em-
placements. La Commission des intérêts publics se pronon-
çait en faveur de la place Grolier, qui ne se recommandait
guère que par sa situation en face du bâtiment des Facultés
et en prévision de la construction projetée du pont sur le
Rhône. Mais cette proposition fut combattue vivement par