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                    LETTRES
     D'HIPPOLYTE                    FLANDRIN


                                            Rome, le 18 mars 1834.




              MON CHER LACURIA,


            EPUIS  bien longtemps je désire vous écrire;
            depuis l'arrivée de Paul je me le propose tous
            les jours, et,ne sais vraiment pas comment j'ai pu
tarder autant ! Vous vous figurez combien j'ai été heureux
de revoir mon frère, avec quel empressement nous avons
dû nous faire questions sur questions ! Oh, nous avons
parlé de vous avec bien du plaisir. Il m'a raconté ce que
nous vous devions tous deux. L'année dernière vous lui
avez sauvé la vie (1). Oh, mon Dieu, en entendant cela


  (1) J'ignore à quel événement Flandrin fait allusion. Lacuria était si
modeste que dans nos interminables entretins sur les Flandrin et
leur amitié, il ne m'a jamais parlé des circonstances auxqr elles se
rapporte ce passage. (Note du Rédacteur.)


               -J