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208     CHANSONS POPULAIRES DU PAYS DE LYONNAIS

                                   5(3)
        «   Adieu, Nation; je te laisse à jamais (4) ;
        «   Car je m en vais retrouver ma bergère,
        «   Qui est là-haut dans le bois solitaire,
        «   Et qui s'écrie : Où donc est mon amant?
        «   Je tiai donc plus que mon chien pour fidèle ( j ) ?

                                   6
        0 cher amant, tu me quitt'aujourd'hui! (6)
        Apprends-moi donc, apprends-moi z'en la cause ?
        N'étais-je pas fraîche comme une rose,
        Quand tes amours ont baigné dans mon cœur?
        Cent fois le jour, je regrette la chose!

                                   7
         Tous les amants ne sont que des trompeurs ;
        Je h vois bien aujourd'hui par moi-même.
           Lorsqu'ils vous disent qu'ils vous aiment (7),
        Ce n'est que pour attraper votre cœur ;
           Sitôt après ils vous délaissent... (S)
                                                        PUITSPELU.


   (3) Il doit manquer ici un couplet. Le dénoûment ne devait pas être
aussi brusqué.
   (4) J'avais entendu cette version que je crois plus voisine du texte
primitif que la version de Mme Babe : « Adieu, bergère, ô adieu, je
m'en vais. »
   (5) Ce couplet doit être altéré, comme le démontre l'irrégularité des
rimes, exactement suivies dans les précédents.
   (6) Ce vers est certainement altéré, à cause d'aujourd'hui qui est sans
doute placé à tort à la rime.
   (7) Il manque deux pieds au vers.
   (8) Même observation. Serait-ce l'indice d'une chanson primitive, où
les vers de huit pieds auraient alterné avec ceux de dix ?