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UN 144 LIVRE POSTHUME DE J.-J. AMPERE rais d'Ostie; elle meurt en priant pour celui qu'elle aime. Lui, agenouillé auprès du lit funèbre, après avoir recueilli le dernier soupir de cette bouche bien-aimée, se relève, se jette dans les bras du prêtre, et trois ans plus tard, prêtre lui-même, il part pour les missions. Ampère avait donc compris que la religion est la suprême consolatrice, et que pour un grand cœur le plus bel emploi de la vie est de prêcher l'Evangile, d'appeler les âmes à la vérité qu'il a enfin connue lui-même. N'est-ce pas là un acte de foi? H. HIGNARD.