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                         DÉRIVÉS DU RHÔNE                    I 29

   Drôme. — Canal de la Boume, dotation 7.000 litres.
   Mais le canal de la Bourne ne tient pas l'eau. —' Actuel-
lement, il ne peut distribuer que 1,000 litres. Quand les
travaux pour lesquels l'Etat vient d'accorder une subvention
de 1,150,000 francs, seront terminés, il pourra distribuer
4.000 litres.
   Ainsi, dans les trois départements de la rive gauche
(Drôme, Vaucluse et Bouches-du-Rhône), il y a une dispo-
nibilité de 111,800 litres.
   n i mètres cubes pourraient suffire à arroser nr,000 hec-
tares.
   Savez-vous combien d'hectares, ils arrosent en réalité ?
52,500 hectares.

  Sur la rive droite, quels sont les canaux existants.

  Gard. — Canal de Remoulins, 2,200 litres.
  Canal de Cocanas, 2,500 litres.
      (Concédé, non exécuté.)

  Ardèche. — Canal du Pouzin, 10,000 litres.
      (Concédé, non exécuté.)

   Hérault. — Je n'ai pu savoir au juste, quelle est la
situation des canaux dans l'Hérault; mais ce que je sais,
c'est qu'on y a de l'eau. En 1882, le Conseil général discutait
un rapport sur des canaux à exécuter dans le département.
Il y avait cinq projets déposés : canal de l'Hérault, canal de
Brignac à Clermont, canal de Pezenas, canal de Florensac,
canal de Bessan. Pas un des canaux proposés ne prenait
de l'eau au Rhône. Les habitants de l'Hérault ont donc, ou
peuvent avoir, de l'eau à discrétion. Cela est si vrai, que
M. Griffe, membre du Conseil général, demandait de sup-
      N° 2. — Février iSSS.                              9