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DU PRÊTRE MARC CLEMENÇON 341 « ce qui leur restera des loyers, lesdittes deux cent livres « d'un coté, douze livres et cinq livres d'autre prealable- « ment levées, et au cas qu'il y eusse quelque difficulté ou « empêchement a faire dire lesd. messes selon mon inten- « tion, je donne et lègue lad. maison aux révérends pères « Carmes déchaussés de cette ville (2) a condition de « faire dire lesd. messes dans leur église, leur donnant « audit cas la liberté de disposer des loyers de lad. maison « comme bon leur semblera, en payant outre lad. pension « de cinq livres, à Messieurs de St Nizier la rente an- « nuelle de douze livres pour une grande messe des morts « que je fonde a perpétuité au grand autel le lendemain de « mon deceds, laquelle rente je veux aussi être paye par « lesdits sieurs Courriers au cas qu'ils jouissent de ladite « maison. « Item. Je donne et lègue à Mre Pierre Fraisse, prestre « habitué en lad. église de St Nizier, la somme de quatre « cent livres tournois avec ma chasuble, mes aubes, livres « et tout ce qu'il me doibt, payable après mon deceds. « Item. Je donne et lègue la somme de deux cents livres « pour faire célébrer des messes basses durant un an audit « sieur Pierre Fraisse que je prie de les dire pour le « repos de mon ame et vingt livres au sieur Commis de la « sacristie pour fournir ce qui est nécessaire. (2) Le monastère des Carmes-Déchaussés, d'un effet si pittoresque au flanc du coteau de Montauban, fut fondé en 1617, par le marquis Philibert de Nerestang. L'église, commencée en 1618 ne fut achevée qu'en 1627; le portail qui y manquait ne fut élevé qu'en 1729. Le Consulat, en reconnaissance des services que ces religieux avaient rendus à la ville pendant les pestes de 1628 à 1643, ' e u r fi* élever, en 1650, un corps de bâtiment. (Et. Reynard. Plan de Lyon religieux.) N° 5. — Novembre 1387. 22