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LE MONUMENT DES ENFANTS DU RHONE Erigé à l'entrée du Parc de la Tête-dOr, à Lyon E n'ai pas à rappeler à mes compatriotes la part importante prise par le département du Rhône à la Défense nationale en 1870-1S71. Deux régiments de mobiles, cinq légions mobilisées, de nom- breux corps de volontaires, organisés dans le département en dehors de l'armée active, indiquent assez l'effort consi- dérable qui se produisit alors. Aussi, depuis Wissembourg jusqu'à la retraite de l'armée de l'Est, oubliée dans les neiges, peut-on suivre la trace sanglante des Lyonnais sur tous les champs de bataille. C'est pour honorer leur mé- moire, pour rappeler leurs combats, leurs luttes désespé- rées, le souvenir de Belfort et de Nuits, et la valeur de nos bataillons improvisés que ce « Monument des Enfants du Rhône », dont je me propose de retracer l'historique, a été conçu et édifié.