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278         LE DERNIER DES VILLEROY ET SA FAMILLE

et les artifices jetés sans discontinuation marquaient bien
le zèle de cette illustre dame. »
   Diners, collations, fêtes, musique, fanfares, illuminations,
feux d'artifice, pétards, on recevait l'archevêque suivant
son mérite. Pas un mot de ses vertus. C'est froid, court et
maladroit de la part d'un panégyriste aussi épris de la
grandeur souveraine de la maison de Villeroy.
   Et jusqu'à l'Abbesse de Saint-Pierre qui fit chorus!
   Monsieur Perrier eût aussi bien fait de n'en pas parler.

    De même que l'archevêque de Tencin, de si triste mé-
moire, a eu le bonheur de trouver de nos jours, à Lyon,
un panégyriste imprudent qui en a fait un saint, grâce à
quelques fondations en l'honneur de la sainte Vierge, ainsi
François-Paul, en instituant la fête du Sacré-Coeur, dans
son diocèse, par une ordonnance du 3 décembre 1718, aura-
t-il des louangeurs qui célébreront ses vertus ? Peut-être, à
ce propos, aura-t-on la tentation de le donner comme un
modèle et un exemple ? Espérons qu'il n'en sera rien, car
ces louanges seraient vaines et la postérité ne les ratifierait
pas.
    Il fut le dernier de sa famille enterré dans l'église des
Carmélites de Lyon.
                                    Aimé    VINGTRINIER.
          {A suivre.~)