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NOTICE SUR L'ŒUVRE DE LA MARMITE 169 D'après une reconnaissance de 1735, ce terrain avait pour limites : —au couchant, les cour et jardin de M. Mé- trât, vendeur (13); — au midi, une partie du jardin de ce même propriétaire (14); — au levant, la rue neuve de la- Charité, —appelée aussi, à cette époque, rue Métrât ou de Roville, et quelquefois rue Saint-Charles : c'était la conti- nuation de celle qui, depuis le xvie siècle, aboutissait de Bellecour à cet endroit même, et portait alors, comme aujourd'hui, le nom de rue de la Charité; — au nord, la rue Sainte-Hélène, qui commençait « aux remparts de la ville, au lieu où était la recluserie ou chapelle de Sainte- Hélène, se dirigeait vers le couvent des P. Jésuites de Saint- Louise-Françoise de Rhodes, veuve de M. le marquis Dupré ; — Mar- guerite Fayard, veuve de M. de Margniolas, capitaine de cavalerie; — Louise-Françoise Morel, épouse de M. Charron, commissaire de la marine; — Agathe Gaultier, épouse de M. de La Tourette de Fleu- rieux, président en la Cour des Monnaies, lieutenant-général criminel ;. — Anne Guyon, veuve de M. de Murard ; — Aune-Angélique San- tilly, veuve de M. Presle de l'Ecluse, ex-consul de cette ville; — Françoise Perrichon, épouse de M. de la Frasse de Seynas, conseiller en la Cour des Monnaies, sénéchaussée et présidial ; — Jeanne Ba- théon, veuve de M. Romier • — M » " Marie de La Valette, Marguerite Roger et Anne de Balmes, — toutes composant l'Assemblée de Charité de la paroisse d'Ainay. » (13) C'est une partie de l'emplacement où M. Denis de Cuzieu fit construire un hôtel, vers 1757. — Cet immeuble, acquis dans la suite par la famille Chancey, échut à M m e Perret, née Chancey ; — il est aujourd'hui la propriété de M. F. Peillon. (14) M. de Lacroix-Laval, qui en devint acquéreur peu de temps après, commença en 1739 à y faire élever des constructions; le 5 juillet 1743, il paya « à l'Œuvre des Dames, » la somme de 366 livres 15 sols comme droit d'appui contre les bâtiments et cour de « la maison de Charité. »